A l’origine du Bouchot, deux rêves se réunissent. Le rêve de Jean-Philippe de permettre à l’Humain de vivre en harmonie avec la Nature. Le rêve d’Anne de permettre à l’Humain de vivre en paix avec lui-même. Tout ce que nous faisons au Bouchot tend au respect de la Vie, celle des hommes et des femmes, des arbres, des plantes et des animaux.
Parler de nature au Bouchot n’est pas une clause de style. La nature est là, on vit et grandit d’elle. Lorsqu’ils sont arrivés en 2002 dans ce lieu de polyculture d’élevage, vieux de plus de 300 ans, la vie avait disparu. Aujourd’hui les jardins forêts, les arbres champêtres, les arbustes, les fleurs, les arbustes fruitiers, les plantes sauvages comestibles se dressent, s’étalent, s’enlacent, se soignent pour notre plus grand bonheur.
Anne et Jean-Philippe ont vécu pendant des années en ville. Anne était avocate et Jean-Philippe conseiller en environnement. En s’installant au bouchot, ils ont questionné leurs besoins et ce qui les nourrissait. Là encore ils se sont retrouvés sur leur envie commune d’expérimenter, de partager, de transmettre et ils ont compris qu’ils devaient ralentir. Ici on arrête le temps Chronos, ce temps contraignant des heures, des jours comptés, et on vit au rythme de la nature et du coeur Kairos,. ce temps incertain qui ne se mesure pas, mais qui se ressent.
Venir au bouchot, c’est vivre une expérience hors du temps, qui va sans doute interroger vos croyances et vous donner envie d’avancer. Anne et Jean-Philippe ont compris que chaque personne est unique et poursuit son propre chemin. Les chemins sont sinueux, ils montent et descendent, rencontrent des obstacles, ils sont sombres ou en pleine lumière. Tous ces chemins se croisent et, comme la lisière est le lieu dans lequel la biodiversité est la plus dense, les croisements de chemins sont riches d’enseignement.
Le bouchot serait comparable au Belém, un trois-mâts. On dit que : « Embarquer à bord du Belém permet de s’initier à ce que pouvait être autrefois la vie d’un matelot à bord d’un grand voilier au 19e siècle ». Au fil des années, le bouchot a accueilli des personnes de tout bord et de toutes origines. Des hommes et des femmes âgées de 18 à 65 ans pour le plus vieux d’entre eux. Toutes ces personnes, accueillies comme un nouveau membre de la famille, reviennent régulièrement. Aujourd’hui, le bouchot ressemble à une tribu. Venir au Bouchot c’est s’initier à la vie en communauté.
Des témoins de la vie au bouchot en parlent mieux que nous.
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